¿Comment surge cette idée?

J’aimerais dédier ce projet à toutes et chacune des personnes qui ont accompagné mon chemin de la vie et dans mes Chemins à Compostelle et GRÂCE auxquelles je suis devenue la personne que je suis, avec mes défauts et vertus… tout simplement unique et inimitable, comme vous l’êtes aussi tous et chacun d’entre vous.

L’ambiance de travail inhérente dans laquelle j’ai grandi toute ma vie, l’illusion et motivation quotidienne, ainsi que le pari pour un projet entrepreneurial sans ménager aucun effort, me mènent aussi à faire une mention spéciale, comme dit la fameuse phrase de Bertolt Brecht…

“Il y a des hommes qui luttent un jour et ils sont bons ; d’autres luttent un an et ils sont meilleurs. Il y a ceux qui luttent pendant de nombreuses années et ils sont très bons. Mais il y a ceux qui luttent toute leur vie : et ceux-là sont les indispensables.”

Mon logo représente une coquille de Saint-Jacques, symbole indiscutable du Chemin à Compostelle. Il évoque également pour moi la mer, le permanent souvenir de ma famille d’orige, procédent de la côte galicienne, très près de ces merveilleuses plages dans lesquelles j’aime autant me perdre et me promener, non seulement l’été, mais l’un ou l’autre jour en regardant la pluie…
La couleur verte est associée avec la couleur de l’espoir, la tranquillité, la paix et le calme que nous désirons tous avoir à un moment ou autre de nos vies. Cette paix intérieur que je considère, sans aucun doute, une des valeurs indispensables dans ma vie, et sans laquelle je ne pourrai en aucun cas faire de mon mieux ni être la meilleur version de moi-même et, par conséquent, je ne pourrai pas accompagner à personne qui le soit.

Compostelle est le lieu d’arrivée, le but, l’objectif pour des centaines de milliers de pèlerins qui, chaque jour après une longue promenade et pas à pas, arrivent au cœur, une conjugaison parfaite résultat de sa volonté, courage et de sa raison ; c’est-à-dire, son cœur, ce côté émotionnel très souvent annulé, noyé dans des pensées de « je ne peux pas », « je ne suis pas capable », « je ne le mérite pas », sentiments auxquels on ne se permet pas de leur mettre une voix, ni les exprimer, et bien de fois on ne les accepte comme étant réels, comme s’ils ne nous appartenaient pas. Ce côté émotionnel, n’est pas considéré en égalité de conditions vis-à-vis du rationnel, celui-ci étant la seule raison et moyen pour lequel, depuis que l’on est nés, on nous valorise et on nous considère…

changement

L’arrivée à la capitale de la Galice depuis tous les endroits du monde a lieu après avoir surmonté des obstacles, difficultés, contretemps, pénétrer dans différents états d’âme, s’arrêter et commencer à faire attention jusqu’à quel point notre dialogue intérieur définit nos journées ; des souvenirs surgissent concernant notre vie en général, notre milieu de travail, famille, couple et, depuis là, ils ont l’air d’avoir une nouvelle perspective et approche… En réalité, nous avons réussi à « changer nos lunettes », notre regard.

On dirait que le fait de marcher à côté de gens avec d’autres formes de vie contage de quelque sorte et permet d’ouvrir notre ment, d’oxygéner nos idées… décongestionner nos blocages… Tout acquiert une légèreté et sens différent…

Nous partons, non seulement avec les sacs à dos chargés, mais aussi avec des préoccupations, désirs, souhaits, nostalgie, rêves à réaliser…

Mieux se connaître est parfois beaucoup plus facile après des longues promenades en compagnie d’autres personnes qui cherchent à arriver à un but similaire au tien, même s’il n’est pas le même.

Ceci fait que, même en solitude, tu te sentes accompagné, que tu te sentes plus près de toi-même… Le chemin te permet de te communiquer avec des personnes d’autres cultures et de diverses façons de parler et qui se fréquentent dans un contexte dans lequel tu dois que cohabiter et partager de l’espace et du temps bien souvent dans des situations embarrassantes, douloureuses, émotionnantes. Un espace où, d’une certaine façon, reste latente une proximité envers les autres pèlerins, avec qui, même si tu ne les as jamais vus auparavant, tu arrives à créer des liens d’amitié profonds et qui restent pendant longtemps. Bien de fois ils ne font partie que des photos que tu prends pendant le parcours et c’est tout, mais ils passent à faire partie de ta vie, de ta mémoire, et d’un des moments où peut-être convergent et se produisent davantage de changements dans ta vie, et tu prends ―même sans t’en rendre compte―, beaucoup de décisions insignifiantes qui marqueront une nouvelle direction envers tes voies.

Ainsi, j’ai décidé que se permettre le luxe de ne pas s’occuper des véritables besoins et inquiétudes en faveur de celles des autres uniquement et la plupart du temps, avait un coût émotionnel trop élevé, et un jour j’ai choisi de sortir de la zone de confort… et me réinventer… me découvrir en faisant et en travaillant dans une de mes passions à laquelle je n’avais pas pu, en raison d’autres circonstances, prêter trop d’attention jusque là…

J’ai réfléchi sur qui pourrait miser sur moi à quelconque niveau, si je ne l’avais pas fait moi-même. Personne d’autre à part moi pouvait me donner des ailes, et j’ai ainsi pénétré dans le chemin à Compostelle où j’ai découvert d’infinies possibilités pour développer mes Talents que, tout comme vous, j’ai, en entamant d’une façon si simple qu’effective : j’ai décidé de changer ma façon de regarder le monde.

Ainsi, de cette façon, j’ai vécu tout ce que je suis en train d’écrire maintenant et qui, j’espère, t’aidera. Tout ceci naît de uniquement de mon expérience… et cela a été ainsi comment la semence de ce projet a été plantée…

Avec tout mon Cœur en marchant vers Compostelle. Dans des différentes étapes de différents parcours qui ont duré plusieurs années, et en réalisant en même temps un processus de Coaching du Chemin de Compostelle, se sont conformés petit à petit les projets de Coaching Co-Razón et Talent Féminin en Mouvement.

Pendant ces longues et inoubliables promenades, j’ordonnais mes illusions, idées, je rêvais en grand, loin de la foule déchaînée… en visionnant autant d’idées que, peut-être, un jour je pourrai arriver à développer…

Si j’y arrive, tu seras sans doute aussi un autre des protagonistes de cette histoire ; de mon histoire… où je n’oublierai jamais ce que tant de fois la vie m’a appris :

Enfin les renards se trouvent chez le pelletier.